Haut-lieu n°2 : chapelle de Saint-Quinis dans le Var.
Un brouillard d'une épaisseur à faire pâlir d'envie mon sens de l'humour.
Pour avoir vu trop de films d'horreur, je sais que les événements parmi les plus indescriptibles se produisent essentiellement dans les bois embrumés. Néanmoins, je prends à bras-le-corps mon courage... et mon couteau suisse, on ne sait jamais. D'autres, en voyant les photos, auraient pu écrire de prendre également une corde. On ne sait jamais : un coup de déprime est si vite arrivé.
Sortie tranquille, je me disais. Aucune difficulté, je me disais. C'est presque vrai. Quasiment, tout le parcours se fait sur de larges sentiers forestiers ou DFCI. Mais attention, là, en disant cela, je m'adresse à ceux qui connaissent. Je m'adresse aux connaisseurs, aux experts de tout poil. L'élite des sentiers en quelque sorte, l'aristocratie des sous-bois autrement dit.
Que se passe-t-il ? Où suis-je ? Suis- là ? Suis-je ailleurs ? Je ne sais plus. De la verdure et du brouillard, je me suis téléporté en Normandie. Une brève vérification sur mon GPS. Un bref appel à l'Enterprise. Je suis toujours dans le Var.
Cette chapelle a des caractéristiques de chapelle comme vous pouvez le constater. On s'attend généralement à quelque chose d'extraordinaire. Une chapelle au fin fond des bois. C'est magique ou satanique. On s'attend à du lourd, de l'imposant. Grosse déception, il n'y a qu'une chapelle tout ce qu'il y a de plus chapellesque.
En faisant quelques pas, je m'approche sans aucune crainte d'une falaise - quel homme, je ne peux m'empêcher d'écrire - qui donne sur la vallée de l'Issole. La voici donc, la récompense. Elle est bien là, 30 mètres après la chapelle. Une vision spectrale. Au loin, une colonne de fumée qui finit par se perdre dans ce brouillard luminescent.
Le retour se fait très rapidement. Trop rapidement. Pas le temps de souffrir. Un pastis s'il-vous-plaît, ça se fête.
Pour avoir vu trop de films d'horreur, je sais que les événements parmi les plus indescriptibles se produisent essentiellement dans les bois embrumés. Néanmoins, je prends à bras-le-corps mon courage... et mon couteau suisse, on ne sait jamais. D'autres, en voyant les photos, auraient pu écrire de prendre également une corde. On ne sait jamais : un coup de déprime est si vite arrivé.
Sortie tranquille, je me disais. Aucune difficulté, je me disais. C'est presque vrai. Quasiment, tout le parcours se fait sur de larges sentiers forestiers ou DFCI. Mais attention, là, en disant cela, je m'adresse à ceux qui connaissent. Je m'adresse aux connaisseurs, aux experts de tout poil. L'élite des sentiers en quelque sorte, l'aristocratie des sous-bois autrement dit.
Que se passe-t-il ? Où suis-je ? Suis- là ? Suis-je ailleurs ? Je ne sais plus. De la verdure et du brouillard, je me suis téléporté en Normandie. Une brève vérification sur mon GPS. Un bref appel à l'Enterprise. Je suis toujours dans le Var.
Cette chapelle a des caractéristiques de chapelle comme vous pouvez le constater. On s'attend généralement à quelque chose d'extraordinaire. Une chapelle au fin fond des bois. C'est magique ou satanique. On s'attend à du lourd, de l'imposant. Grosse déception, il n'y a qu'une chapelle tout ce qu'il y a de plus chapellesque.
En faisant quelques pas, je m'approche sans aucune crainte d'une falaise - quel homme, je ne peux m'empêcher d'écrire - qui donne sur la vallée de l'Issole. La voici donc, la récompense. Elle est bien là, 30 mètres après la chapelle. Une vision spectrale. Au loin, une colonne de fumée qui finit par se perdre dans ce brouillard luminescent.
Le retour se fait très rapidement. Trop rapidement. Pas le temps de souffrir. Un pastis s'il-vous-plaît, ça se fête.